"La littérature est un grand mot souvent utilisé avec emphase. Alors que c'est avant tout un rendez-vous qui nourrit chacun de nous." (Benoît Poelvoorde)

lundi 24 février 2025

"Un amour vintage" d'Isabel Wolff

 

Résumé : Phoebe Swift vient d'ouvrir une boutique de vêtements d'occasion à Blakheath. Pour surmonter sa tristesse due à la mort de sa meilleure amie, Emma, elle se réfugie dans son métier : rendre à ces merveilleuses pièces vintage leur splendeur passée et leur offrir une nouvelle vie.
Quelle est l'histoire de ces vêtements vintage ? Quels secrets révéleraient-ils s'ils pouvaient parler ?
Un jour, Phoebe rencontre une vieille dame française, Thérèse, qui souhaite lui vendre quelques robes et costumes élégants. Parmi sa garde-robe, Phoebe découvre un manteau d'enfant bleu ciel, datant des années 1940. Dans un premier temps, Thérèse préfère garder le secret sur l'histoire de ce manteau, mais au fur et à mesure que les deux femmes deviennent amies, elle se confie à Phoebe. Phoebe écoute l'histoire du petit manteau bleu ciel sans se douter que celui-ci a un lien profond et intime avec sa propre vie...

En 1 mot : Agréable

Mon avis : Je ne suis pas une grande fan des livres définis comme "Chick lit". "Un amour vintage" à cette étiquette et pourtant j'ai apprécié cette lecture. Ce roman n'est pas "gnangnan" comme peut l'être certains romans dit de "Chick lit".
Phoebe est une héroïne naturelle, elle est remplie de doutes et d'espoir. Sa vie est celle de plus ou moins tout le monde, faite de bonheurs et de malheurs. Les 2 s'entrecroisent et donnent un scénario crédible et agréable. Outre Phoebe, les personnages qui l'accompagnent sont simples et humains tant dans leur vie que dans leurs émotions.

Ce que j'ai aimé : La sincérité des personnages.
Ce que j'ai moins aimé : Les descriptions très précises de tous les vêtements que Phoebe propose dans sa boutique. J'avoue que la mode et son monde ne sont pas des sujets qui m'intéressent, c'est peut-être à cause de cela que ces descriptions m'ont semblées un peu trop présentes.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 28 du Défi Lecture Facebook 2025 : Texte contenant le mot CLÉ mais pas dans le titre.
Ainsi que ma 9ème étape de mon, Tour du Monde en 80 Livres 2025 de Bidib --> L'Angleterre.

Éditons Pocket, 2010
469 pages

mercredi 19 février 2025

"Charlene ne reviendra pas" de Lisa Unger

 

Quatrième de couverture : Quand la disparition d'une adolescente réveille le sombre passé d'une communauté bien tranquille. Un thriller habile orchestré de main de maître par la reine du suspense psychologique.

Dans la petite ville des Hollows, chacun se connaît depuis l'enfance. Ici, tout est calme, rassurant.
Alors, quand un soir Charlene, une adolescente gothique et vaguement rebelle, ne rentre pas chez elle, personne ne semble prêt à envisager le pire.
Jusqu'au jour où l'inspecteur Jones fait un curieux parallèle entre la disparition de Charlene et celle de Sarah, une lycéenne retrouvée morte vingt ans plus tôt.
Souvenirs enfouis, existences mensongères... Caché à l'abri de ces jolies façades fleuries, le mal veille. Bientôt, il frappera de nouveau.

En 1 mot : Psychologie

Mon avis : J'ai trouvé l'intrigue bien ficelée. Les personnages sont crédibles, et l'enquête (ou plutôt les enquêtes, puisque chaque partie concernée y va de son investigation pour retrouver Charlène et par la même occasion déterrer des secrets jusque là bien enfouis dans l'oubli) est agréable à découvrir.
Mais, pour moi, ce qui ressort de ce roman, ce n'est pas tant l'enquête en elle-même, dont le suspens n'est pas haletant, mais l'analyse des relations humaines entre les personnages. Les secrets, les tensions familiales, la violence parentale, les non-dits, les incompréhensions quant aux comportements des enfants (la fameuse phase de l'adolescence qui laisse souvent perplexe bien des parents)... Tout cela est bien relaté, sans voyeurisme et sans jugement. L'auteure a travaillé le sujet, et le rendu est appréciable et apprécié. 

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 64 du Défi Lecture Facebook 2025 : Livre avec un personnage qui disparaît --> Charlene, Sarah, Lily
Ainsi que ma 5ème étape de mon Tour du Monde en 80 Livres de Bidib --> les États-Unis d'Amérique

Éditions Belfond, 2011
391 pages

jeudi 13 février 2025

"Dix-jours-de-rêve" de Nicole de Buron

 

Quatrième de couverture : "Il est évident que vous êtes devenue folle. De quel droit allez-vous vous "éclater" toute seule, loin de vos obligations conjugales, maternelles et professionnelles, sans même demander la permission à votre chien ?"
Dans la vie de Mimi, brillante avocate, tout fout le camp ! À commencer par son salaud de mari, qui craque pour les bras trop musclés d'une prof de culturisme. quant à sa fille Prunelle, en pleine crise d'adolescence, une discussion de plus de deux phrases avec elle reste impossible.
Alors, sur un coup de tête, Mimi largue les amarres vers l'océan Indien pour dix jour d'une vie divine au soleil, au bord d'un lagon merveilleux. Jusqu'au jour où une révolution locale éclate...

En 1 mot : Drôle

Mon avis : Un bouquin qui se lit très vite. C'est simple, très drôle, vif, rocambolesque...
J'ai adoré cette lecture pour laquelle aucun effort n'est demandé, il suffit de se laisser porter par les mots et le rythme soutenu de l'auteur, sans réfléchir, et surtout avoir de éclats de rire régulièrement.

Ma note : 

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 36 du Défi Lecture Facebook 2025 : Roman dans lequel un personnage tient un magasin --> Robert et Odette

Éditions J'ai Lu, 2006
252 pages

mardi 11 février 2025

"Pause-Café" de Georges Coulonges

 

Quatrième de couverture : En banlieue parisienne, le quotidien d'un lycée et la cohabitation riche mais souvent tendue entre un proviseur d'un autre temps, des élèves chahuteurs, des professeurs débordés et une assistante sociale particulièrement zélée...
Jeune assistante sociale, Joëlle Mazart trouve son tout premier poste dans un lycée. Elle a de l'énergie à revendre, une cause à défendre et un enthousiasme à toute épreuve. Autour d'un café - d'où son surnom de Pause-Café -, elle écoute avec cœur et empathie les déboires des lycéens qui se heurtent à l'incompréhension des adultes.
Pause-Café est la peinture grandeur nature de notre époque vue à travers le quotidien d'un établissement scolaire, avec son système, ses injustices, sa routine. Contre l'indifférence, une femme se bat avec la foi inébranlable de la jeunesse ; c'est une héroïne des temps modernes, engagées dans la vie, dans son métier, au service des autres.

En 1 mot : Sympa

Mon avis : Si vous avez un peu plus d'un demi siècle (comme moi 😉), vous avez certainement regardé Véronique Jannot à ses débuts dans la série du même nom que ce roman. Les filles se voyaient bien dans le rôle d'assistante sociale de leur école et les garçons, se voyaient bien... au bras de Veronique Jannot 😊
On retrouve l'ambiance de la fin des années 70 - début 80 dans l'histoire de Joëlle Mazart et les histoires qu'elle doit solutionner. C'est très sympa, parfois drôle, parfois triste. Les différents thème abordés sont des thèmes toujours bien d'actualité : le sexe, la contraception, la drogue... c'est la façon de les appréhender qui est différente, puisqu'à l'époque, ces thèmes étaient pour la majorité des adultes des thèmes tabou.
Ce qui m'a un peu rebuté c'est le style de l'auteur. Il y a, à mon goût, beaucoup trop d'énumerations d'adjectifs, de noms et/ou de jeux de mots pour décrire un fait ou une situation.
Les personnages quant à eux sont intéressants, chacun ayant un profil bien personnel et un rôle bien défini qui donnent un rythme aux différents scénarios qui font la substance du roman : les jeunes et les adultes ont difficiles d'être sur la même longueur d'onde quelque soit l'époque.

Quelques beaux mots : "Lionel me gonfle avec ses assistés. Il ne sait pas que plus on est nombreux dans l'ascenceur moins on peut à la sortie faire le portrait des autres. Plus on met les gens en paquets, plus ils se sentent seuls. Plus ils sont compressés, moins ceux qui tombent ont de chances de se relever." (p.173)

"Ça lui prouve que c'est pas la méchanceté qui cause le mal. C'est le mal qui cause la méchanceté." (p.272-273)

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 49 du Défi Lecture Facebook 2025 : Contenant le mot CHANCE ou PIÈGE dans le livre --> Chance 

Éditions Presses de la Cité, collection "Terres de France", 2008
340 pages

vendredi 7 février 2025

"Et voilà tout" de Maren Uthaug

 

Quatrième de couverture : Risten est une petite fille du cercle polaire. Née tout au nord de la Norvège, chez les Same, elle vit désormais au Danemark avec son père et sa belle-mère. Mais elle se sent déracinée, loin de son Áhkku, sa bien,-aimée grand-mère aux croyances ancestrales, qui lui a appris comment se protéger des maléfiques sous-terriens et des aurores boréales. Solitaires et rêveuse, Risten tente d'exister dans cette nouvelle vie. Ce n'est qu'à l'âge adulte qu'elle retrouvera le chemin de ses origines et renouera enfin avec sa mère - une rencontre qui ne ressemblera en rien à ce qu'elle attendait.

En 1 mot : Croyances

Mon avis : Un roman se passant en Norvège est toujours quelque chose de spécial pour moi. Y ayant vécu, je suis attachée à ce pays et ses habitants.
Ce roman transmet bien l'ambiance et le caractère des "gens du Nord" et du "Grand Nord". La population Same et ses difficultés à se faire inclure dans la société norvégienne tout en gardant leurs traditions et leurs croyances, est bien rendue. Cette histoire nous emmène aussi plus au sud, au Danemark, qui bien qu'étant un pays scandinave est un peu différent de la Norvège. Et je trouve que ce ressenti est aussi bien marqué dans la plume de Maren Uthaug. 
Mais je pense que pour bien appréhender cette histoire, il faut avoir un peu de connaissances sur ces pays. Notamment quand l'auteure fait des remarque et des descriptions sur les différences entre les 2 langues : le danois et le norvégien. Ces 2 langues sont très semblables (à l'ecrit) et pour tant les norvégiens et les danois ont du mal à se comprendre (à l'oral). J'ai d'ailleurs eu un fou rire quand l'auteure décrit le parler danois comme "étant du norvégien mais prononcé avec une patate chaude dans la bouche"... C'est exactement cette expression que l'on m'a servie pour me décrire le danois quand je vivais là-haut 😁
Bref, ce roman est beau, bien écrit, les personnages sont très intéressants, les descriptions des us et coutumes same et dano-norvégiennes attrayantes, la plume jolie et fluide, l'histoire prenante et conservant son "suspens" jusqu'à la fin, et bien sûr... le décor magnifique !

Ce que j'ai aimé : Tout
Ce que j'ai mois aimé : Rien

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 76 du Défi Facebook 2025  : Livre avec un personnage qui ment --> Rhitta et Knut
Ainsi, que la 7ème escale de mon tour du Monde en 80 livres de Bidib --> le Danemark 

Éditions Gallmeister, 2023
288 pages