"La littérature est un grand mot souvent utilisé avec emphase. Alors que c'est avant tout un rendez-vous qui nourrit chacun de nous." (Benoît Poelvoorde)

lundi 7 juillet 2025

Mon Tour du Monde en 80 jours 2025

 

Je vous présente un nouveau Challenge auquel je me suis inscrite pour cette année. Il s'agit de faire un Tour du Monde en 80 Livres. Ce challenge est proposé par Bidib du blog "Ma petite médiathèque". 
Comme son nom l'indique, le but de ce Challenge est de sa balader à travers le monde "livresquement" via la nationalité des auteurs de nos lectures. 
Il faut tout d'abord choisir un pays de départ. Bien que belge, j'ai choisi la France, car d'après mes statistiques Livraddict, c'est le pays qui compte le plus de lectures. Et ensuite, on renseigne nos différentes lectures à travers les continents.
Pour toutes les informations claires et précises, cliquez sur ce lien --> "Tour du Monde en 80 Livres 2025

Voici les différentes escales de mon Tour du Monde : 

Europe
1. Slovaquie : "Mademoiselle Mengele" de Viola Stern Fischerova et Veronika Homolova Totova
2. Irlande : "Le portrait de mariage" de Maggie O'Farrel 
3. Pologne : "La rage" de Zygmund Milozsewski (mon avis à venir)
4. Danemark : "Et voilà tout" de Maren Uthaug
5. Angleterre : "Un amour vintage" d'Isabel Wolff
6. Allemagne : "Un bon Allemand" de Horst Krüger ; "La Conjuration de la Sixtine" de Philipp Vandenberg
7. Norvège : "Le noyé dans la glace" de Kjell Ola Dahl

Amérique :
1. Cuba : "La Havane année zéro" de Karla Suarez (mon avis à venir)
2. U.S.A. : "22/11/63" de Stephen King ; "Charlene ne reviendra pas" de Lisa Unger ; "Baiser Sucré" (Cupcake Club, tome 1) de Donna Kauffman ; "Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows ; "La petite fille qui aimait Tom Gordon" de Stephen King

Asie
Indonésie : "La Fille du rivage" de Pramoedya Anata Toer (mon avis à venir)

Afrique :

Océanie :

jeudi 3 juillet 2025

"Le noyé dans la glace" de Kjell Ola Dahl

 

Quatrième de couverture : Un matin de décembre, le corps d'un homme est repêché dans le bassin portuaire qui jouxte l'Hôtel de Ville d'Oslo. De prime abord, cela ressemble à un simple accident, suite à une fête trop arrosée. Mais l'inspecteur de police Lena Stigersand, chargée d'effectuer les premières constations, a tôt fait d'avoir des doutes. Le noyé, Sveinung Adeler, devait rendre un rapport extrêmement sensible au fond pétrolier norvégien (le plus riche de la planète), concernant ses investissements dans une compagnie exploitant des phosphates au cœur du Sahara occidental. Et, d'après les sources de Lena, Adeler aurait eu, la veille de sa "chute", un entretien avec une députée très en vue, chargée du contrôle de la commission des finances du Parlement. Mais quels étaient leurs lines exacts ? Et pourquoi les services secrets semblent-ils intéresser ? Manipulation, corruption, trafic d'inflence... Les criminels en col blanc ont parfois du sang sur les mains.
Étroitement surveillée par sa hiérarchie, Stigersand devra mener une enquête aussi complexe que périlleuse dans les plus hautes sphères du pouvoir, jusqu'à risquer sa propre vie. S'il y a quelque chose de pourri au royaume de Norvège, elle-même pourrait bien se noyer sous une épaisse chape de glace.

En 1 mot : Norvégien

Mon avis : À l'inverse des critiques que j'ai eu l'occasion de lire sur ce roman, j'ai beaucoup aimé ce thriller. Je l'avoue, ma fibre norvégienne a vibré, je ne suis donc peut-être pas des plus objectives...
Une ambiance froide, un peu glauque et, à l'opposé, aussi festive, donnée par le décor d'Oslo en décembre et la période de Noël, si chère aux Norvégiens. Une enquête menée tambours battants et des enquêteurs tenaces, qu'ils soient de la vieille école ou plus jeunes et fougueux. Des intrigues qui mêlent la politique faciles à comprendre (Il est vrai que je suis une quiche en politique et encore plus en géopolitique, alors il faut des explications simples pour que mon petit cerveau capte certaines subtilités 😜). Des histoires personnelles qui rendent les inspecteurs un peu plus proche de nous.
Le style d'écriture de l'auteur est simple, certes ce n'est pas de la grande littérature, mais je trouve que cette simplicité met en "valeur" la façon d'être et de vivre des "Nordmannen".
L'espace d'un instant j'ai retrouvé beaucoup de choses particulières à ce pays que j'aime tant, le tutoiement avec et pour tout le monde, les cadeaux de Noël a dénicher, les biscuits et gâteaux que l'on se sent presque obligés de manger juste parce que c'est bientôt Noël, les températures négatives, la neige... Bref, un peu de nostalgie en refermant ce bouquin, mais un grand plaisir durant sa lecture.

Ce que j'ai aimé : L'ambiance et le décor.
Ce que j'ai moins aimé : Rien... Ou alors quelque chose qui n'a rien à voir avec le roman en lui-même, mais le fait que j'aurai du le lire en norvégien pour y être encore plus immergée.

Ma note : ❤❤❤❤❤❤

Quelques beaux mots : "...j'ai été flic toute ma vie d'adulte et j'ai en face de moi quelqu'un qui est en train de perdre les pédales, ou, pour prendre une autre image, qui monte dans le mauvais train. C'est pourquoi je voudrais que tu t'arrêtes et que tu prennes le temps de regarder autour de toi. quelque chose ou quelqu'un te mène le dure en ce moment. C'est dans ce type de situations qu'il importe de faire une pause, lever la tête et penser qu'on est un oiseau qui plane tout en haut dans le ciel et qui regarde en bas. Cet oiseau voit un vaste paysage avec des possibilités innombrables. Mais, juste sous lui, il y a un village où tout le monde s'entasse et se pousse à qui mieux mieux, tout ça pour acheter un pain ou un journal. et toi, tu te tiens au milieu de cette foule de gens furax et en sueur, tu tapes du pied et tu t'épuises dans des domaines qui ne sont pas les tiens. Pourtant il ne faudrait pas grand-chose. Faire un pas sur le côté, trouver un nouvel angle. Il faut que tu redeviennes la personne la plus ,importante de ta vie au lieu de te réduire à être figurante dans la vie des autres. Pour ce faire, il faut que tu prennes un peu de hauteur et de distance vis-à-vis de ton travail, mais aussi des problèmes concrets - voire de la peur de la mort- qui te terrassent en moment et t'aveuglent." (p.292-293)

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 4 du Défi Lecture FB 2025 : Découverte d'un auteur --> Kjell Ola Dahl Ainsi qu'une étape de mon Tour du Monde en 80 livres de Bidib --> la Norvège.


Éditions Gallimard, 2014 😉 384 pages

dimanche 22 juin 2025

"Barcelona, âme noire" de Rubén Pellejero, Eduard Torrents, Martín Pardo, Denis Lapière & Gani Jakupi

 

Quatrième de couverture : Après le brutal décès de sa mère pendant un bombardement lors de la guerre d'Espagne, le jeune Carlitos devient le protégé de don Alejandro, riche ami de la famille dont la fille, Paula, est précieuse à son cœur... Alors que Barcelone étouffe dans l'étau de la dictature franquiste ainsi que dans la crainte d'un mystérieux tueur en série, Carlitos va faire de la contrebande de produits interdits avec la France. ainsi va démarrer une incroyable carrière qui fera du jeune orphelin don Carlos, industriel en vue mais aussi roi de la pègre barcelonnaise, maître de la drogue et de la prostitution...

En 1 mot : Destin

Mon avis : Une BD avec Barcelone comme décor, je prends ! Même si c'est pour découvrir une âme noire. Et cette âme, celle de Carlitos devenu don Carlos est bien noire. Le fil rouge de l'histoire est la vie de cet homme privé de mère dès l'enfance et de père dès l'adolescence et qui se construit entre Barcelone sous Franco et Perpignan où il se familiarise avec le marché noir. Et de là, sa montée dans les hautes sphères en tous genres de la ville. C'est un bon scénario sauf qu'il fut mener à une vitesse assez grande, les auteurs ne s'attardent sur pas grand chose. Ils énoncent un fait et passe à un autre sans vraiment rien approfondir, que ce soit les "magouilles" ou les histoires d'amour et d'amitié. C'est dommage car les personnages sont intéressants, les dessins vivants et la conclusion est touchante.

Ce que j'ai aimé : Les dessins. Ils sont détaillés, les couleurs sont agréables.
Ce que j'ai moins aimé : Le manque d'approffondissement du scénario.

Ma note : ❤❤❤❤❤❤

Éditions Dupuis, 2024
148 pages

samedi 21 juin 2025

"Avant d'oublier" d'Anaële & Delphine Hermans

 

Quatrième de couverture : Mon grand-père vient de mourir, c'est un inconnu qui s'en va.
J'ai trente ans et je ne connais plus personne de sa génération.
Je me suis enfermée dans la mienne, entourée de gens qui me ressemblent. Je m'y sens à l'étroit.
Petit à petit, une idée fait son chemin : partir à la rencontre des contemporains de mon grand-père pour leur demander de me raconter le monde qui a façonné les idées et les références.
Je vais découvrir Gégé et le quotidien au Congo belge, Paulette et la Résistance en Belgique, Luigi et les mines de charbon, Renée et la bohème dans les années 60.

En 3 mots : Devoir de mémoire

Mon avis : Une BD sur. les générations antérieures aux nôtre. Sur ces personnes que l'on dit "vieilles" et qui sont souvent mises à l'écart par la société occidentale, car elles ne sont plus "productives". Et pourtant... Ces personnes étaient ce qui a fait le monde d'aujourd'hui. Elles ont bâti ce monde en fonction de leur vécu dans des situations économic-politico-sociales parfois très difficile (guerres, récessions,...) mais aussi plus faciles (année 60-70 qui permettra de se délivrer d'un certain carcan et durant lesquelles les économies du monde ont recommencé à être florissantes). Toutes ces situations ont été le fruits des actions de ces personnes qui forment un groupe d'individus bien uniques grâce à leur histoires personnelles. C'est cette idée qui est le fil rouge de cette BD, aller faire parler ces "vieilles" personnes de leur parcours de vie. Le Congo, les mines de charbon, la Résistance et les années 60, Ces périodes ont façonnés la Belgique d'aujourd'hui et grâce aux témoignages des anciens ont peut beaucoup plus facilement remettre dans leur contexte les agissements de ces générations et comprendre pourquoi et comment un pays se fait et/ou se défait. 
L'écoute des autres, l'empathie mènent à la compréhension des agissements de chacun et d'effacer les préjugés que l'on peut avoir sur les uns et les autres.

Ce que j'ai aimé : Chaque chapitre est dédié à un personnage et ils sont chacun dessinés en une couleur (orange, turquoise, rose et vert fluo) et noir , j'ai trouvé cette façon de faire très sympa. Les dessins sont très épurés mais la présence de la couleur unique les rend gais et optimistes.
Ce que j'ai moins aimé : La fin, je la trouve trop abrupte, j'aurai aimé savoir comment les personnages ont perçu cet "interview".

Quelques beaux mots : "Il faut pouvoir prendre les bonnes choses là où elles sont" 

Ma note :

Éditions Warum, 2014
220 pages

"Le soleil sous la soie" d'Éric Marchal

 

Quatrième de couverture : À L'aube du XVIIIe siècle, médecins et chirurgiens se livrent une guerre féroce. Suite au décès d'un de ses patients, Nicolas Déruet, chirurgien ambulant, est contraint à l'exil. De la campagne lorraine aux steppes hongroises, des palais royaux aux hôpitaux militaires, il n'aura de cesse de perfectionner sa technique pour laver son honneur. De toutes les opérations, la plus difficile sera celle qui touche à son cœur : entre Rosa, marquise de Cornelli, et Marianne Pajot, accoucheuse, le choix relève d'une toute autre science...

En 1 mot : Histoire

Mon avis : Un vrai, bon et gros roman historique ! L'Histoire de la médecine, de la chirurgie et de la Lorraine, de fin des années 1600 et début 1700, s'entremêlent et forme une histoire agréable à lire. Les recherches de l'auteur sur les différents thèmes de son histoires (médecine, chirurgie, guerres, indépendance de la Lorraine,...) sont évidentes et bien fournies. Les personnages sont vrais, l'intrigue très bonne et le déroulement, malgré quelques longueurs, notamment dans les histoires amoureuses du héros, est bien ficelé. Si vous aimez l'Histoire, la médecine (surtout la médecine de guerre) et le romantisme cette petite brique devrait vous plaire.
J'ai aimé la plume de l'auteur, je lirai volontiers un autre de ses romans prochainement et avec plaisir.

Ce que j'ai aimé : Les "histoires" entre chirurgiens et médecins.
Ce que j'ai moins aimé : Les "histoires" d'amour de Nicolas. Trop mièvres à mon goût (je l'avoue, je ne suis pas une grande romantique 😌)

Quelques beaux mots : "Soûle-toi de lecture, tu n'en seras jamais rassasié ni malade." (p.561)

Ma note : ❤❤❤❤❤

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 21 du Défi Lecture FB 2025 : Livre de plus de 900 pages --> 924 pages.
Ainsi que la condition du mois de juin du tournoi 2025 de la team Papote "Le Tour du Monde en 90 Livres " : Lire un livre de plus de 800 pages --> 924 pages.

Éditions Pocket, 2014
924 pages

lundi 9 juin 2025

"Panique plastique" (Bob et bobette, tome 347) de Willy Vandersteen, Peter Van Gucht & Luc Morjaeu

 

Quatrième de couverture : Après que nos amis ont sauvé une baleine échouée sur la plage suite à l'ingestion de déchets en plastique, Lambique et le professeur Barabas décident de mettre au point une solution pour venir à bout de cette soupe de plastique qui envahit nos océans. Mais cette nouvelle arrive aux oreilles de Polly Etilène, une fabricante de plastique qui voue un amour malsain pour ce matériau. Elle vole l'invention du professeur et l'adapte pour transformer la planète en un monde où le plastique règnera en maître. Heureusement, Bob et Bobette découvrent le plan malicieux de Polly et font tout pour l'enrayer. S'ensuit une course contre la montre truffée d'imprévus et de rebondissements. Nos amis réussiront-ils à stopper Polly ?
Bob et Bobette ne sont pas les seuls à lutter contre la pollution plastique : des organisations et chercheurs du monde entier tentent d'apporter une solution à la problématique des vortex de déchets Découvrez plus dans notre dossier.

En 1 mot : Plastique

Mon avis : Un album sur la grande problématique du plastique et des tonnes de déchets qu'il engendre. Cet album a un aspect pédagogique bien fait. La BD amène le sujet d'une façon rigolote sans être "bêbête". Elle donne matière à réflexions. Et ces réflexions peuvent trouver des explications et des solutions dans le dossier qui suit. C'est une BD qui mêle l'utile à l'agréable.

J'ai aimé : La relation entre l'histoire et le dossier explicatif qui la suit.
J'ai moins aimé : Oserais-je dire... L'égo de Lambique 😏

Ma note : ❤❤❤❤❤

Éditions Standaard, 2019
56 pages

dimanche 8 juin 2025

"Un ciel radieux" de Jirô Taniguchi

 

Résumé : Une nuit, Kazuhiro Kubota, père de famille et employé surmené, percute un jeune motard, Takuya Onodéra. L'un meurt rapidement, l'autre survit miraculeusement. Lorsque Takuya sort du coma, sa famille découvre, déconcerté, que non seulement il souffre d'amnésie, mais qu'il semble aussi avoir changé de personnalité... La conscience de Kazuhiro Kubota vient de se réveiller dans le corps du jeune homme, comme si une ultime occasion de comprendre ce qui comptait réellement dans sa vie lui était offerte. Mais le temps presse : Takuya retrouve sa mémoire petit à petit, tandis que l'esprit de Kazuhiro tente de reprendre contact avec sa famille. 
Et la cohabitation des deux âmes dans un seul corps s'annonce difficile.

En 1 mot : Âme

Mon avis : Une histoire très terre à terre avec un soupçon de paranormal. C'est un pari un peu audacieux mais ça fonctionne.
Quoi de plus terre à terre qu'un accident de voiture avec une moto. De plus les personnages sont eux aussi très terrestre. Un homme d'affaire accablé et surmené par son travail et jeune homme fou de moto et de compétition.
Ces êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer sont catapultés, à cause de l'accident dans un seul corps, voilà pour le "paranormal". Et cela donne une histoire intéressante. Où l'homme d'affaire se rend compte d'être passé à côté de sa vie de famille et amoureuse et le jeune homme qu'il revient "de loin" en jouant ainsi avec la vitesse.
La morale de cette histoire est bien sûr, claire comme de l'eau de roche mais on l'oublie toujours bien souvent ! Profiter de ceux que vous aimez et qui vous aiment !

Ce que j'ai aimé : La note de l'auteur en fin de livre, très touchante.
Ce que j'ai moins aimé : Le caractère un peu obtus du jeune homme, même si au fil du temps il est de plus en plus conciliant.

Ma note : ❤❤❤❤❤

Éditions Casterman, 2011
304 pages

dimanche 25 mai 2025

"Histoire amoureuse des Belges" (tome 1 : Des Gaulois aux Borguignons) de Jo Gérard

 

Quatrième de couverture : Seraient-ce les femmes qui font l'histoire ? D'aucuns l'affirment et il faut bien constater les conséquences, parfois considérables, qu'eut sur les événements l'amour que les hommes leur portaient.
L'amour ? Ou le désir ? C'est qu'il est des attachements de bien des sortes, de l'hymen noble et fidèle à la plus basse des concupiscences. Frédégonde n'est pas Jeanne de Constantinople et la sensualité des filles de joie ne se compare pas à la douce affection des unions assorties.
Mais, dans tous les cas, le feu dont un homme brûle pour une femme (ou plusieurs) dépasse l'alcôve où leur passion trouve son accomplissement : de combien de conflits, de guerres, n'est-il pas la cause ! 
Les femmes ont fait les sociétés, c'est à partir d'elles que se sont bâtis ou détruits des empires. Qui dira l'influence de ses cinq épouses, de ses concubines et de ses maîtresses sur la puissance de Charlemagne ? Celle de leurs compagnes sur la création des grands peintres du Moyen Âge ? L'emprise des belles inaccessibles sur les chevaliers de l'amour courtois, des sensuelles Orientales sur les Croisés, des franches ribaudes sur les étudiants esseulés dans les villes ?
Le plus souvent, l'amour n'y allait pas par quatre chemins : les propos étaient verts et égrillards, les actes libres, hardis, raides. Bref, gaulois...
Sexe, argent, pouvoir, c'était tout un !
Ce livre ne s'est pas voulu complaisant. Mais les faits sont là ! Les voilà restitués par le talent de conteur de Jo Gérard, en récits plaisants, colorés, lestes certes parfois, mais puisqu'ils sont authentiques...
Des rois ou des gueux, l'amour sera toujours l'amour !

En 1 mot : Intéressant

Mon avis : Si le quatrième de couverture est d'une certaine longueur, mon avis tout a fait personnel sera assez court.
Ce livre est intéressant car bien sûr il conte l'Histoire (et ce qui est plaisant pour moi, c'est celle de mon petit pays, même si à l'époque il n'existait pas encore ent tant que tel). Mais j'ai trouvé qu'il n'approfondissait pas le sujet des "amours des Belges" comme l'insinue ce quatrième de couverture dithyrambique. Je suis donc un peu déçue de n'avoir pas pu me rendre plus compte de comment mes ancêtres (les Gaulois) géraient et vivaient cet état qui fascine tout le monde de puis toujours.

Ce que j'ai aimé : L'Histoire générale, les faits et gestes de ces différents personnes durant la période moyenâgeuse.
Ce que j'ai moins aimé : Le côté un peu machiste du récit mais bon, il a été édité en 1984, il n'y avait pas encore à cette époque, une remise en question prononcée de cet état de fait.

Ma note : ❤❤❤❤❤❤

Éditions Paul Legrain, 1984
220 pages

samedi 24 mai 2025

"Villa Triste" de Patrick Modiano

 

Quatrième de couverture : Un été des années soixante. Une petite ville française au bord d'un lac, près de la Suisse. Victor Chmara a dix-huit ans et se cache parce qu'il a peur. D'étranges personnages hantent cette ville d'eau, comme ce docteur que l'on surnomme La Reine Astrid...
Mais il y a surtout Yvonne, avec son dogue allemand...
Une recherche du temps perdu.

En 1 mot : Langueur

Mon avis : Langueur, argent, bourgeoisie et petite ville de Haute-Savoie, tout cela forme un cocktail pour un roman calme et agréable. Une belle écriture, claire et détaillée, des personnages qui se rencontrent, qui se jaugent, qui s'aiment. Une nostalgie présente durant tout le récit mais qui ne le terni pas. C'est mon premier roman de cet auteur, qui, selon les avis n'est pas son meilleur. Je vais donc en lire d'autres, ils ne pourront que m'être encore plus agréables que celui-ci 😊

Ce que j'ai aimé : La douceur de l'écriture.
Ce que j'ai moins aimé : L'inertie de Victor dans certaines situations.

Ma note : ❤❤❤❤❤

Cette lecture me permet de valider : La catégorie 84 du Défi Lecture FB 2025 : Livre qui comporte une scène de danse.

Éditions Folio, 1986
212 pages

jeudi 22 mai 2025

"Ulysse & Cyrano" de Stéphane Servain, Xavier Dorison et Antoine Cristau

 

Quatrième de couverture : Un jeune héritier au destin tout tracé.
Un cuisinier épicurien au passé glorieux.
Leurs chemins n'auraient jamais dû se croiser...

En 1 mot : Délicieux

Mon avis : 173 pages de régalades. du dessin au scénario, en passant par les couleurs, les textes, les personnages, l'humour, les sentiments dévoilés petit à petit, l'amitié et sans oublier l'énumération des noms des plats préparés par Ulysse et Cyrano, ainsi que les recettes en fin de livre... Tout est un vrai régal !

Ce que j'ai aimé : La complicité (bourrue) de Cyrano envers Ulysse.

Ce que j'ai moins aimé : rien !

Ma note : 

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 1 du Défi Lecture Facebook 2025 : Livre graphique

Éditions Casterman, 2024
173 pages

lundi 5 mai 2025

"Un bon Allemand" de Horst Krüger

 

Quatrième de couverture : Le point de vue des éditeurs :
"Je suis un fils typique de ces Allemands inoffensifs qui n'ont jamais été nazis, mais sans qui les nazis ne seraient jamais parvenus à leurs fins." Horst Krüger, qui avait quatorze ans à l'avénement du IIIe Reich, vingt-six lors de son écroulement, cherche à comprendre, vingt ans aprés (le livre date de 1964), ce qui lui est arrivé. Méthodiquement, l'écrivain interroge sa mémoire pour tenter de surprendre, dans la vie quotidienne de jadis, les conversations de table, les relations de quartier..., l'infiltration des d'une idéologie qui fit des familles les plus ordinaires les complices de la destruction.
Un livre qui revient à son heure pour déjouer les mécanismes de la contamination et rappeler le lent processus de la fascination et de l'idéologie totalitaires. Comme le note Gérard Guégan dans sa lecture, "...si nous le lisons avec autant d'émotion, c'est que nous apercevons notre image dans son miroir". 

En 1 mot : Édifiant 

Mon avis : Un témoignage qui nous donne une approche tout à fait différente de ce que j'ai pu lirte à propos de la Seconde Guerre Mondiale. Déjà, c'est un point de vue du côté allemand, ce qui est assez rare. Ensuite Horst nous renvoi à nos propres réactions et pensées : qu'aurait-on fait en 1933 quand Hitler accède au pouvoir ? Comment cette conversion du pays vers le nazisme a-t'elle pu se faire aussi rapidement ? En lisant ce témoignage on s'aperçoit que les nazis (les vrais) étaient tout d'abord des "monsieur tout le monde" parmi plein de monsieurs et madames tout le monde qui, n'étaient pas nécessairement en accord avec l'idéologie nazie, mais qui poursuivaient leur petite vie (bourgeoise dans le cas de Hors) sans vraiment trop s'inquiéter de ce que Adolf faisait et ordonnait. Un peu, je l'avoue, comme moi, qui suivait de très loin les politiques dirigeants mon pays. Et ce livre m'a rendue, maintenant, un peu plus attentive à ce que tous ces messieurs-dames traficotent à Bruxelles et à Namur....

Ce que j'ai aimé : La simplicité de l'écriture qui permet de se sentir très proche de Horst.
Ce que j'ai moins aimé : Rien.

Ma note : 

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 87 du Défi Lecture FB 2025 : Livre qui comporte une référence à un jury --> Le procès d' Auschwitz.
Ainsi qu'une nouvelle étape dans mon Tour du Monde en 80 livres de Bidib --> l'Allemagne.
Et pour finir, je coche la case "Allemagne" de ma Coupe d'Europe Livresque 2024.

Éditions Babel, 1993
264 pages

jeudi 17 avril 2025

"La petite fille qui aimait Tom Gordon" de Stephen King

 

Quatrième de couverture : C'est exprès que Trisha s'est laissé distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la pister des Appalaches. Lassée de leur sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là. Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est qu'elle se perdrait dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de ola nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte : la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur, grâce auquel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base-ball. Le seul qui peut l'aider, la sauver.
Un magnifique personnage de petite fille drôle, futée, énergique, capable de désespoir autant que de courage. Et puis une histoire très simple. Une terreur très simple.

En 1 mot : Survie

Mon avis : Ce "Stephen King" est un peu différent des autres que j'ai lus jusqu'ici. Il y a bien sûr une dimension fantastique, mais ce n'est pas elle qui a la préséance. Cette part n'est pas très présente, elle s'insinue dans l'histoire comme si c'était un mauvais tour de l'imagination de Trisha à certains moments de son périple dans la forêt. Monsieur King a plutôt choisi de baser son histoire sur l'instinct de survie de Trisha, sa façon de détecter des indices pour trouver son chemin, de la nourriture, des abris pour la nuit, de l'eau... Et c'est assez réussi. J'ai espéré pour elle, j'ai eu peur pour elle, je me suis inquiétée pour elle... 😨
Ce n'est pas le "King" le plus haletant mais il est très intéressant.

Ce que j'ai aimé : Le suspens distillé au fur et à mesure des pérégrinations de Trisha sans être un suspens effrayant.
Ce que j'ai moins aimé : La grande maturité de Trisha, qui à 11 ans, prend certaines décisions pour sa survie digne d'un randonneur chevronné. Je n'ai aps trouvé cela très crédible.

Ma note : ❤❤❤❤❤

Cette lecture me permet de valider : La catégorie 97 du Défi Lecture FB 2025 : Roman dans lequel le personnage doit survivre dans la nature.
Ainsi qu'une étape de mon Tour du Monde en 80 livres de Bidib --> les États-Unis d'Amérique.

Éditions Le Livre de Poche,2010
281 pages

mercredi 16 avril 2025

"Je suis leur silence" de Jordi Lafebre

 

Quatrième de couverture : "Je suis face au docteur Llull. À cause de mon comportement quelque peu "excentrique" ces derniers temps, il est chargé d'évaluer ma santé mentale. Il me demande de lui expliquer ma semaine. Je lui explique comment j'ai découvert un cadavre et trouvé l'assassin. Franchement je assez douée pour résoudre des crimes.
Et le les voix que j'entends dans ma tête ?
Bah, j'arrive à les gérer."

En 1 mot : Vivacité

Mon avis : Cette BD est adorable et pleine de rebondissements. L'héroïne est intrépide, ne lâche rien et discute avec 3 défuntes de sa famille qui la "conseillent" chacune à leur façon. C'est très drôle mais aussi très bien ficelé. L'enquête est saupoudrée de moments de dialogues entre Eva et son psy et fait la part belle à l'importance de prendre soin de sa santé mentale. C'est tellement rare qu'il me fallait le souligner 👌. Les dessins sont gais, colorés et détaillés, ce qui rend l'histoire très agréables à lire. Surtout que le décor est Barcelone, ce qui est un petit plus pour moi.

Ce que j'ai aimé : La vivacité, l'indomptabilité d'Eva qui a un objectif et veut a tout prix y arriver.
Ce que j'ai moins aimé : Rien

Ma note : ❤❤❤❤❤❤

Éditions Dargaud, 2024
111 pages

samedi 12 avril 2025

"Et si c'était vrai..." & "Vous revoir" de Marc Levy


Quatrième de couverture : Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? Qui s'étonne que vous puissiez la voir ? Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? En consulter un soi-même ? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure ? 
Et si c'était vrai ? 
S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend ? 


Résumé : Si la vie offrait à Arthur et à Lauren une seconde chance de se revoir, sauraient-ils prendre tous les risques pour la saisir ? Avec cette comédie romantique, Marc Levy retrouve les personnages de son premier roman, Et si c'était vrai..., et nous entraîne dans une nouvelle aventure, faite d'humour et d'imprévus... "Un matin, il m'a promis de me raconter une histoire incroyable, et il a disparu." Lauren. "Nous avons vécu le début d'une histoire, elle était comme une promesse que la vie n'a pas tenue ; moi je tiens toujours mes promesses." Arthur. 

En 1 mot : Sympa

Mon avis : J'ai bien aimé cette histoire. Elle est agréable à lire, légère, drôle et tendre. Les 2 héros sont sympathiques. 
Dans le premier tome, ils s'embarquent dans une aventure rocambolesque avec ténacité et humour, qui est certes, un peu extravagante mais qui somme toute tient la route grâce à l'écriture légère. 
Le deuxième tome est un peu différent mais tout aussi agréable. L'humour est tout aussi  présent. 
J'ai une petite préférence pour le deuxième tome, je l'ai trouvé plus vraisemblable, plus réel et plus dynamique. Les personnages sont mieux "travaillés".

Ce que j'ai aimé : L'écriture légère et simple qui permet de lire sans prise de tête. 
Ce que j'ai moins aimé : Quelques incohérences dans l'histoire. 

Ma note : ❤ ❤ ❤ ❤ ❤

mardi 8 avril 2025

"La Conjuration de la Sixtine" de Philipp Vandenberg

 

Quatrième de couverture : Intrigues de pouvoir, secrets d'États, liens parfois tortueux avec la politique, l'argent ou la mafia... Derrière la splendeur de Saint-Pierre et les bénédictions papales, le Vatican a lui aussi sa part d'ombre. Et dans ses archives inédites dorment des secrets venus du fond des âges.
De mystérieuses inscriptions, découvertes lors de la restauration des fresques de la Sixtine, laissent augurer un séisme. Elles constitueraient la vengeance de Michel-Ange contre les papes qui l'ont si durement traité. Mais quelle vengeance ? Alors que la Curie veut étouffer l'affaire, le cardinal Jellinek décide de le savoir, coûte que coûte.
De l'atelier de Buonarroti à la chambre d'agonie de Jean-Paul Ier, des écrits kabbalistes médiévaux aux recherches des savants contemporains, il va remonter peu à peu vers la plus inattendue et la plus terrible des révélations. Un secret auquel fut initié le Florentin, et que les nazis ont connu. Une vérité susceptible de faire chanceler l'Église tout entière... 

En 1 mot : Compliqué 

Mon avis : De ce livre je ne retiendrai qu'une chose : sa complexité ! L'auteur nous entraîne dans une enquête truffée de références religieuses, artistiques et historiques. Il faut avoir une sacrée culture dans ces domaines pour être à l'aise avec les "rebondissements" de cette histoire. Ce ne fût pas mon cas. Entre les phrases en latin (certaines sont traduites dans les notes en fin de livre, ce que je n'ai pas trouvé très pratique, j'aurai préféré des notes en bas de pages), les références (sans explication) à l'ancien et le nouveau testaments et la Kabbale, la vie de Michel-Ange et des différents papes, je me suis complètement perdue.
Les 3/4 du roman sont assez indigestes, le dernier quart est plus accessible. Et pourtant, je me suis accrochée car je voulais savoir ce qui pourrait être si terrible pour ébranler l'Église catholique dans un cataclysme sans nom... Bah, j'ai été déçue 😞 

Ce que j'ai aimé : L'histoire de la vie de Michel-Ange
Ce que j'ai moins aimé : La complexité du scénario

Ma note : ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : La catégorie 18 du Défi Lecture FB 2025 : Livre publié dans sa version originale en tre 1980 et 1989 --> 1988.
Ainsi qu'une étape de mon Tour du Monde en 80 Livres de Bidib --> l'Allemagne.

Éditions Le Livre de Poche, 2005
285 pages

vendredi 21 mars 2025

"L'enfant des cimetières" de Cécric Sire

 

Quatrième de couverture : Un fossoyeur vivant près d'un cimetière est pris de folie hallucinatoire et tue toute sa famille avant de se suicider.
Un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les occupants d'un hôpital et tue Kristel, une artiste peintre. 
David, photo-journaliste - et compagnon de Kristel -, décide de découvrir l'origine de cette vague de meurtres sordides et de suicides, qui ne cesse d'augmenter. Bientôt, il va être confronté à l'inimaginable...

En 1 mot : Paranormal

Mon avis : C'est ma première lecture de cet auteur, pour lequel j'ai lu et entendu beaucoup de positifs. Et, il est vrai que cette lecture est assez prenante. C'est un thriller bien ficelé, le paranormal s'invitant dans notre réalité. Ça se tient et est assez crédible dans l'ensemble. Même si j'ai trouvé quelques scènes, surtout à la fin, un peu "too much". Les personnages ont des caractères bien trempés et c'est quelque chose que j'apprécie dans mes lectures. Les décors permettent de bien être dans l'ambiance du fil rouge de l'histoire. Par contre, si vous n'êtes pas trop à l'aise avec le sang, passez votre chemin 😉

Ce que j'ai aimé : Le déroulement de l'enquête sous la houlette d'un flic baroudeur et très terre à terre.
Ce que j'ai moins aimé : L'hémoglobine très présente dans les descriptions.

Ma note : ❤❤❤❤❤

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 34 du Défi Lecture FB 2025 : Couverture majoritairement noire.

Éditions Pocket 2011
534 pages

mercredi 12 mars 2025

"Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer & Annie Barrows

 

Quatrième de couverture : Juliet, jeune écrivain londonienne, est en mal d'inspiration. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un fermier de l'île de Guernesey lui fournisse la solution ? C'est par ce courrier anodin qu'elle découvre l'existence d'un cercle littéraire hors du commun, créé par les gens de l'île pendant la guerre pour tromper l'ennemi et embellir leur quotidien. au programme, dégustation secrète de cochon rôti et partage de belles lectures. au fil des lettres échangées avec les insulaires, Juliet s'attache à ces destins à la fois bouleversants et loufoques. Elle décide de partir à la rencontre de la petite communauté. Ce dont elle ne se doute pas encore, c'est que ce voyage changera à jamais sa vie...

En 1 mot : Épistolaire 

Mon avis : Ce roman est charmant et atypique. Je n'avais encore jamais lu de roman "épistolaire" et au début j'ai dû lire quelques "lettres" avant de me sentir complètement à l'aise avec ce style. Mais une fois le moteur chauffé, il ne s'est plus arrêté, j'ai beaucoup aimé ce livre. Ça se lit vite, c'est marrant, spontané et rocambolesque. Tantôt très joyeux, tantôt assez triste, je suis passée par pas mal d'émotions. Une grande réussite pour un roman dont le décor est une petite île au milieu de la Manche.

Ce que j'ai aimé : les histoires des différents personnages que s'entremêlent de par leur situation d'habitants d'une petite île.
Ce que j'ai moins aimé : Au début, et seulement au début, la forme épistolaire du roman.

Ma note : ❤❤❤❤❤❤

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 22 du Défi Lecture FB 2025 : Livre comportant une carte, un plan pour l'histoire (au début ou en fin de roman).
Ainsi qu'une étape de mon Tour du Monde en 80 livres de Bidib --> les U.S.A.

Éditions France Loisirs, collection Piment, 2010
396 pages

vendredi 7 mars 2025

"De la Terre à la Lune" (Voyage lunaire, tome 1) de Jules Verne

 

Résumé : À la fin de la guerre fédérale des États-Unis, les fanatiques artilleurs du Gun-Club de Baltimore sont bien désœuvrés. Un beau jours, le président, Impey Barbicane, leur fait une proposition que, le premier moment de stupeur passé, est accueillie avec un enthousiasme délirant. Il s'agit de se  mettre en communication avec la lune en lui envoyant un boulet, un énorme projectile qui serait lancé par un gigantesque canon ! Tandis que ce projet inouï est en voie d'exécutuion, un Parisien, Michel Ardan, un de ces originaux que le Créateur invente dans un moment de fantaisie, et dont il brise aussitôt le moule, télégraphie à Barbicane : "Remplacez obus sphérique par projectile cylindroconique. Partirai dedans"...
Avec ses personnages parfaitement campés, son humour toujours présent, De la Terre à la Lune est une grande œuvre de Jules Verne, une de ses plus audacieuses anticipations.

En 1 mot : Visionnaire

Mon avis : C'est fascinant de lire la clairvoyance et la projection de faits qui se révéleront réels, des dizaines d'annnées plus tard. Ce livre est une petite pépite à ce sujet. Jules Verne ne nous cache rien, tous est détaillés avec moults calculs, explications techniques. C'est d'ailleurs parfois très éprouvant à lire. Mais, je me suis accrochée car je voulais savoir le déroulement de cette réalisation jusqu'à son apothéose : le décollage. Il faut mordre sur sa chique à la lecture de certains chapitres mais ça vaut la peine. Le petit plus, qui rend parfois la lecture moins ardue, ce petit humour "pince sans rire" que j'aime beaucoup.

Ce que j'ai aimé : Cette audacieuse idée (pour l'épaoque) qui prend jour et se réalise presque comme maintenant.
Ce que j'ai moins aimé : Les explications techniques très (trop) nombreuses et très détaillées.

Ma note : ❤❤❤❤❤

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 7 du Défi Lecture FB 2025 : Titre qui contient le mot "Lune"

Éditions Le Livre de Poche, 2021
254 pages

mardi 4 mars 2025

"Dans le jardin de la bête" d'Erik Larson

 

Quatrième de couverture : 1933. Berlin. William E. Dodd devient le premier ambassadeur américain en Allemagne nazie. Sa fille, la flamboyante Martha, est vite séduite par les leaders du parti nazi et leur volonté de redonner au pays un rôle de tout premier plan sur la scène mondiale. Elle devient ainsi la maîtresse de plusieurs d'entre eux, en particulier de Rudolf Diels, premier chef de la Gestapo, alors que son père, très vite alerté des premiers projets de persécutions envers les Juifs, essaie d'alerter le département d'États américain, qui fait la sourde oreille. Lorsque Martha tombe éperdument amoureuse d'un espion russe établi à Berlin, celui-ci ne tarde pas à la convaincre d'employer ses charmes et ses talents au profit de l'Union soviétique. Tous les protagonistes vont alors se livrer un jeu mortel, qui culminera lors de la fameuse "Nuit des longs couteaux".

En 1 mot : Long

Mon avis : Je suis très intéressée par tout ce qui concerne la Seconde Guerre Mondiale. Donc quand ce livre est tombé dans mes mains, je l'ai bien sûr acheté. Présenté comme un roman, thriller de surcroît, j'ai été déçue de m'apercevoir que ce n'était pas du tout le cas. C'est un documentaire, basé sur les écrits de monsieur Dodd et et de sa fille. Certes, il regorge d'informations, sur la montée du nazisme en allemagne, et plus particulièrement à Berlin. Certes, nous apprenons pas mal de choses sur la vie diplomatique de l'époque. Mais je me suis ennuyée. Je pensais pouvoir le lire comme une histoire vraie romancée, avec du suspens et des faits marquants, mais pas comme une suite de notes, d'articles et de retranscriptions de conversations. C'est long, parfois même très long... Il m'a fallu du temps pour en venir à bout (j'ai lu une dizaine de pages chaque jour, car je déconnectais rapidement après ce nombre). Mais j'ai persévéré, car c'est, somme toute interessant, surtout pour les amateurs de Deuxième Guerre Mondiale.

Ce que j'ai aimé : L'arrière du" décor", c'est à dire les relations politiques et diplomatiques de l'Allemagne nazie avec les U.S.A. quand celle-ci commençait à être une force influente sur l'échiquier politique mondial.
Ce que j'ai moins aimé : Cette multitude de détails en tous genres et les longueurs de certains chapitres.

Ma note : ❤ ❤ ❤

Éditions France Loisirs, 2013
649 pages

lundi 3 mars 2025

"Baiser Sucré" (Cupcake Club, tome 1) de Donna Kauffman

 

Quatrième de couverture : Le chemin qui mène au cœur d'un homme passe par les cupcakes.
Quand Leilani Trusdale, pâtissière émérite, s'est réfugiée sur la petite île de Sugarberry, dans le sud des États-Unis, elle pensait laisser derrière elle son passé new-yorkais. Pourtant, son ancien chef et mentor, Baxter Dunne, débarque sans prévenir, avec le projet de filmer une émission culinaire dans sa petite boutique de cupcakes.
Avec son regard de braise, il a le don de la faire rougir - ou bouillir de colère -, et les amis de la jeune femme se demandent s'il n'y a pas plus entre eux que l'amour d'un bon glaçage au chocolat...

En 1 mot : Gentil

Mon avis : J'ai trouvé ce petit roman (et ses petits frères) dans une boîte à livres. Le résumé est sympa, lecture légère pour petits moments sans prise de tête. Mais voilà, je n'ai pas du tout été transportée. L'histoire en elle-même est plutôt mignonne, mais la façon dont l'auteur l'a écrite est, pour moi, trop superficielle. Beaucoup de blablas, de répétitions, pour au final dire la même chose. Des descriptions des sentiments des 2 protagonistes principaux à n'en plus finir, dans le style "je t'aime mais...".
Et pourtant tout les ingrédients (restons dans la cuisine) étaient présents pour que la recette soit réussie. Des personnages principaux et secondaires intéressants si ils avaient été un peu plus fouillés, un décor très chouette (petite île mignonne et ses habitants à l'avenant), fil rouge pas mal du tout (la pâtisserie : d'un grand restaurant et d'une petite boutique de cupcakes, ou encore dans la cuisine privée de l'héroine avec ses copines). Malheureusement, le tour de main n'a pas pris, et le résultat de la recette manque de saveur.
Je ne suis pas sûre de lire les 2 petits frères, je pense qu'ils vont repartir vers la boîte à livres, et j'espère trouver quelqu'un qui les trouvera plus appétissants que moi.

Ce que j'ai aimé : Le décor de Sugarberry et de la boutique de Leilani, les descriptions des cupcakes 😋
Ce que j'ai moins aimé : Les discours intérieurs de Leilani et de Baxter à répétition qui tournaient en rond.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 46 du Défi Lecture Facebook 2025 : Livre avec un ou plusieurs personnages appartenant à la communauté LGBTQIA+ --> Franco.

Éditions Milady, 2012
418 pages

lundi 24 février 2025

"Un amour vintage" d'Isabel Wolff

 

Résumé : Phoebe Swift vient d'ouvrir une boutique de vêtements d'occasion à Blakheath. Pour surmonter sa tristesse due à la mort de sa meilleure amie, Emma, elle se réfugie dans son métier : rendre à ces merveilleuses pièces vintage leur splendeur passée et leur offrir une nouvelle vie.
Quelle est l'histoire de ces vêtements vintage ? Quels secrets révéleraient-ils s'ils pouvaient parler ?
Un jour, Phoebe rencontre une vieille dame française, Thérèse, qui souhaite lui vendre quelques robes et costumes élégants. Parmi sa garde-robe, Phoebe découvre un manteau d'enfant bleu ciel, datant des années 1940. Dans un premier temps, Thérèse préfère garder le secret sur l'histoire de ce manteau, mais au fur et à mesure que les deux femmes deviennent amies, elle se confie à Phoebe. Phoebe écoute l'histoire du petit manteau bleu ciel sans se douter que celui-ci a un lien profond et intime avec sa propre vie...

En 1 mot : Agréable

Mon avis : Je ne suis pas une grande fan des livres définis comme "Chick lit". "Un amour vintage" à cette étiquette et pourtant j'ai apprécié cette lecture. Ce roman n'est pas "gnangnan" comme peut l'être certains romans dit de "Chick lit".
Phoebe est une héroïne naturelle, elle est remplie de doutes et d'espoir. Sa vie est celle de plus ou moins tout le monde, faite de bonheurs et de malheurs. Les 2 s'entrecroisent et donnent un scénario crédible et agréable. Outre Phoebe, les personnages qui l'accompagnent sont simples et humains tant dans leur vie que dans leurs émotions.

Ce que j'ai aimé : La sincérité des personnages.
Ce que j'ai moins aimé : Les descriptions très précises de tous les vêtements que Phoebe propose dans sa boutique. J'avoue que la mode et son monde ne sont pas des sujets qui m'intéressent, c'est peut-être à cause de cela que ces descriptions m'ont semblées un peu trop présentes.

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 28 du Défi Lecture Facebook 2025 : Texte contenant le mot CLÉ mais pas dans le titre.
Ainsi que ma 9ème étape de mon, Tour du Monde en 80 Livres 2025 de Bidib --> L'Angleterre.

Éditons Pocket, 2010
469 pages

mercredi 19 février 2025

"Charlene ne reviendra pas" de Lisa Unger

 

Quatrième de couverture : Quand la disparition d'une adolescente réveille le sombre passé d'une communauté bien tranquille. Un thriller habile orchestré de main de maître par la reine du suspense psychologique.

Dans la petite ville des Hollows, chacun se connaît depuis l'enfance. Ici, tout est calme, rassurant.
Alors, quand un soir Charlene, une adolescente gothique et vaguement rebelle, ne rentre pas chez elle, personne ne semble prêt à envisager le pire.
Jusqu'au jour où l'inspecteur Jones fait un curieux parallèle entre la disparition de Charlene et celle de Sarah, une lycéenne retrouvée morte vingt ans plus tôt.
Souvenirs enfouis, existences mensongères... Caché à l'abri de ces jolies façades fleuries, le mal veille. Bientôt, il frappera de nouveau.

En 1 mot : Psychologie

Mon avis : J'ai trouvé l'intrigue bien ficelée. Les personnages sont crédibles, et l'enquête (ou plutôt les enquêtes, puisque chaque partie concernée y va de son investigation pour retrouver Charlène et par la même occasion déterrer des secrets jusque là bien enfouis dans l'oubli) est agréable à découvrir.
Mais, pour moi, ce qui ressort de ce roman, ce n'est pas tant l'enquête en elle-même, dont le suspens n'est pas haletant, mais l'analyse des relations humaines entre les personnages. Les secrets, les tensions familiales, la violence parentale, les non-dits, les incompréhensions quant aux comportements des enfants (la fameuse phase de l'adolescence qui laisse souvent perplexe bien des parents)... Tout cela est bien relaté, sans voyeurisme et sans jugement. L'auteure a travaillé le sujet, et le rendu est appréciable et apprécié. 

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 64 du Défi Lecture Facebook 2025 : Livre avec un personnage qui disparaît --> Charlene, Sarah, Lily
Ainsi que ma 5ème étape de mon Tour du Monde en 80 Livres de Bidib --> les États-Unis d'Amérique

Éditions Belfond, 2011
391 pages

jeudi 13 février 2025

"Dix-jours-de-rêve" de Nicole de Buron

 

Quatrième de couverture : "Il est évident que vous êtes devenue folle. De quel droit allez-vous vous "éclater" toute seule, loin de vos obligations conjugales, maternelles et professionnelles, sans même demander la permission à votre chien ?"
Dans la vie de Mimi, brillante avocate, tout fout le camp ! À commencer par son salaud de mari, qui craque pour les bras trop musclés d'une prof de culturisme. quant à sa fille Prunelle, en pleine crise d'adolescence, une discussion de plus de deux phrases avec elle reste impossible.
Alors, sur un coup de tête, Mimi largue les amarres vers l'océan Indien pour dix jour d'une vie divine au soleil, au bord d'un lagon merveilleux. Jusqu'au jour où une révolution locale éclate...

En 1 mot : Drôle

Mon avis : Un bouquin qui se lit très vite. C'est simple, très drôle, vif, rocambolesque...
J'ai adoré cette lecture pour laquelle aucun effort n'est demandé, il suffit de se laisser porter par les mots et le rythme soutenu de l'auteur, sans réfléchir, et surtout avoir de éclats de rire régulièrement.

Ma note : 

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 36 du Défi Lecture Facebook 2025 : Roman dans lequel un personnage tient un magasin --> Robert et Odette

Éditions J'ai Lu, 2006
252 pages

mardi 11 février 2025

"Pause-Café" de Georges Coulonges

 

Quatrième de couverture : En banlieue parisienne, le quotidien d'un lycée et la cohabitation riche mais souvent tendue entre un proviseur d'un autre temps, des élèves chahuteurs, des professeurs débordés et une assistante sociale particulièrement zélée...
Jeune assistante sociale, Joëlle Mazart trouve son tout premier poste dans un lycée. Elle a de l'énergie à revendre, une cause à défendre et un enthousiasme à toute épreuve. Autour d'un café - d'où son surnom de Pause-Café -, elle écoute avec cœur et empathie les déboires des lycéens qui se heurtent à l'incompréhension des adultes.
Pause-Café est la peinture grandeur nature de notre époque vue à travers le quotidien d'un établissement scolaire, avec son système, ses injustices, sa routine. Contre l'indifférence, une femme se bat avec la foi inébranlable de la jeunesse ; c'est une héroïne des temps modernes, engagées dans la vie, dans son métier, au service des autres.

En 1 mot : Sympa

Mon avis : Si vous avez un peu plus d'un demi siècle (comme moi 😉), vous avez certainement regardé Véronique Jannot à ses débuts dans la série du même nom que ce roman. Les filles se voyaient bien dans le rôle d'assistante sociale de leur école et les garçons, se voyaient bien... au bras de Veronique Jannot 😊
On retrouve l'ambiance de la fin des années 70 - début 80 dans l'histoire de Joëlle Mazart et les histoires qu'elle doit solutionner. C'est très sympa, parfois drôle, parfois triste. Les différents thème abordés sont des thèmes toujours bien d'actualité : le sexe, la contraception, la drogue... c'est la façon de les appréhender qui est différente, puisqu'à l'époque, ces thèmes étaient pour la majorité des adultes des thèmes tabou.
Ce qui m'a un peu rebuté c'est le style de l'auteur. Il y a, à mon goût, beaucoup trop d'énumerations d'adjectifs, de noms et/ou de jeux de mots pour décrire un fait ou une situation.
Les personnages quant à eux sont intéressants, chacun ayant un profil bien personnel et un rôle bien défini qui donnent un rythme aux différents scénarios qui font la substance du roman : les jeunes et les adultes ont difficiles d'être sur la même longueur d'onde quelque soit l'époque.

Quelques beaux mots : "Lionel me gonfle avec ses assistés. Il ne sait pas que plus on est nombreux dans l'ascenceur moins on peut à la sortie faire le portrait des autres. Plus on met les gens en paquets, plus ils se sentent seuls. Plus ils sont compressés, moins ceux qui tombent ont de chances de se relever." (p.173)

"Ça lui prouve que c'est pas la méchanceté qui cause le mal. C'est le mal qui cause la méchanceté." (p.272-273)

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 49 du Défi Lecture Facebook 2025 : Contenant le mot CHANCE ou PIÈGE dans le livre --> Chance 

Éditions Presses de la Cité, collection "Terres de France", 2008
340 pages

vendredi 7 février 2025

"Et voilà tout" de Maren Uthaug

 

Quatrième de couverture : Risten est une petite fille du cercle polaire. Née tout au nord de la Norvège, chez les Same, elle vit désormais au Danemark avec son père et sa belle-mère. Mais elle se sent déracinée, loin de son Áhkku, sa bien,-aimée grand-mère aux croyances ancestrales, qui lui a appris comment se protéger des maléfiques sous-terriens et des aurores boréales. Solitaires et rêveuse, Risten tente d'exister dans cette nouvelle vie. Ce n'est qu'à l'âge adulte qu'elle retrouvera le chemin de ses origines et renouera enfin avec sa mère - une rencontre qui ne ressemblera en rien à ce qu'elle attendait.

En 1 mot : Croyances

Mon avis : Un roman se passant en Norvège est toujours quelque chose de spécial pour moi. Y ayant vécu, je suis attachée à ce pays et ses habitants.
Ce roman transmet bien l'ambiance et le caractère des "gens du Nord" et du "Grand Nord". La population Same et ses difficultés à se faire inclure dans la société norvégienne tout en gardant leurs traditions et leurs croyances, est bien rendue. Cette histoire nous emmène aussi plus au sud, au Danemark, qui bien qu'étant un pays scandinave est un peu différent de la Norvège. Et je trouve que ce ressenti est aussi bien marqué dans la plume de Maren Uthaug. 
Mais je pense que pour bien appréhender cette histoire, il faut avoir un peu de connaissances sur ces pays. Notamment quand l'auteure fait des remarque et des descriptions sur les différences entre les 2 langues : le danois et le norvégien. Ces 2 langues sont très semblables (à l'ecrit) et pour tant les norvégiens et les danois ont du mal à se comprendre (à l'oral). J'ai d'ailleurs eu un fou rire quand l'auteure décrit le parler danois comme "étant du norvégien mais prononcé avec une patate chaude dans la bouche"... C'est exactement cette expression que l'on m'a servie pour me décrire le danois quand je vivais là-haut 😁
Bref, ce roman est beau, bien écrit, les personnages sont très intéressants, les descriptions des us et coutumes same et dano-norvégiennes attrayantes, la plume jolie et fluide, l'histoire prenante et conservant son "suspens" jusqu'à la fin, et bien sûr... le décor magnifique !

Ce que j'ai aimé : Tout
Ce que j'ai mois aimé : Rien

Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 76 du Défi Facebook 2025  : Livre avec un personnage qui ment --> Rhitta et Knut
Ainsi, que la 7ème escale de mon tour du Monde en 80 livres de Bidib --> le Danemark 

Éditions Gallmeister, 2023
288 pages

samedi 1 février 2025

"22/11/63" de Stephen King

Quatrième de couverture : Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l'Histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. À moins que...
Jake Epping, professeur d'anglais à Lisbon Falls, n'a pu refuser la requête d'un ami mourant : empêcher l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Une fissure dans le temps va l'entraîner en 1958, à l'époque d'Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d'un dégénéré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d'une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake.
Avec une extraordinaire énergie créatrice, Stephen King revisité au travers d'un suspens vertigineux l'Amérique du baby-boom, des "happy days" et du rock'n'roll.

En 1 mot : Passionnant

Mon avis : Un roman parfaitement réussi. Je ne suis pas une grande fan des U.S.A. mais je suis fan de monsieur King, et de nouveau il m'a conquise. Je ne suis pas États-Unienne, et j'avoue ne m'interesser que peu à ce pays, surtout historiquement parlant, j'ai donc grâce à cette lecture appris beaucoup de choses de cette période des années 1950/1960. De ce point de vue , ce fût très interessant. De plus, comme souvent, Stephen King amène le suspens petit à petit, et je me suis vraiment laissé happée par l'hisoire et les personnages. Je me suis aussi prise au jeu de savoir vraiment de quoi il parlait, dans les petits détails, comme les marques des voitures et de soda, les chansons citées, ou encore les quartiers de Dallas. Je suis allée "googleliser" tout ça, pour voir et entendre de quoi il s'agissait 😁
Un roman que je recommande pour les fans de suspens, mais lisez-le quand vous avez du temps devant vous, car il est difficile à lâcher et il fait quand même un peu plus de 1000 pages 😅

Ce que j'ai aimé : le mélange du réel et de l'imaginaire. Ils s'entremêlent tellement subtilement que je n'ai pas eu l'impression de passer de l'un à l'autre.
Ce que j'ai moins aimé : rien.

Quelques beaux mots : "...Ne jamais ,regarder en arrière. Combien de fois se donne-t-on ce genre d'injonction après avoir vécu une expérience exceptionnellement bonne (ou exceptionnellement mauvaise) ? Souvent, j'imagine. Et l'injonction reste généralement lettre morte. Les êtres humains sont ainsi faits qu'ils regardent en arrière, c'est même pour cela que nous avons cette articulation pivotante dans le cou." (page 192)
"On est chez soi quand on danse avec les autres. Et quand la vie est une danse." (page 501)

Ma note : 

Cette lecture me permet de valider : la catégorie 31 du Défi Lecture FB 2025 : Livre faisant référence à un "true crime" --> Assassinat de John Fitzgerald Kennedy.
Ainsi qu'une étape de mon Tour du Monde en 80 livres de Bidib --> les États-Unis d'Amérique.

Éditions Le Livre de Poche, 2021
1044 pages